Charte du foyer

Le Foyer CUC veut offrir à des jeunes adultes, durant le temps de leurs études, une occasion de maturation de leur personnalité. L’esprit du Foyer doit être marqué d’une solide inspiration chrétienne, dans le respect des convictions de chacun. C’est dans cette lumière que les étudiants doivent pouvoir s’interroger sur la finalité de leurs études et le sens de leur vie.

Le Foyer CUC est un foyer « catholique » d’étudiants dans le sens d’universel, où l’on s’attachera à cultiver le sens de la solidarité et l’enrichissement par la différence. On s’efforcera d’y vivre un œcuménisme au sens le plus large, favorisant non seulement les rencontres interconfessionnelles, mais le dialogue entre cultures et religions diverses. Le principal critère d’admission sera donc la volonté manifestée par un étudiant d’orienter sa vie selon cette finalité et, pour s’y exercer, de témoigner de cet esprit dans les activités de la maison.

Le Foyer CUC a pour centre une chapelle. Il est important qu’elle soit perçue par tous les locataires comme un espace ouvert à tous pour le recueillement et le lieu d’une Présence. Il appartient à l’Aumônerie de proposer et animer la Vie liturgique, tout comme d’inviter, au long de l’année, les habitants de la maison, à des rencontres permettant l’approfondissement de sa foi et de sa réflexion.

Le Foyer CUC a vocation d’être « foyer », c’est-à-dire ce lieu chaleureux autour duquel il fait bon se retrouver, développer des liens d’amitié, partager les heures graves ou joyeuses. Il accueillera en priorité les étudiants qui, par des circonstances personnelles ou parce qu’ils viennent de pays lointains, n’ont pas d’autres lieux possibles de séjour. Loin d’être « fermé pour cause de vacances » dans les temps de fin d’année ou de Pâques, le foyer du CUC doit s’offrir comme un espace familial : cette visée ne saurait aboutir si les étudiants qui y louent une chambre disparaissent à chaque fête, à chaque week-end.

Le Foyer CUC accueille donc des jeunes désireux et capables de s’impliquer dans une vie communautaire. Pour faciliter cet esprit de communication, la formation de groupes nationaux ou linguistiques majoritaires sont à éviter. Chacun et chacune doit y être attentif/ive.

Le Comité de l’association CUC

Lausanne, le 29 novembre 2017

Le Vicariat épiscopal,

Lausanne, le 5 décembre 2017